Ce dimanche 15 avril 2018, le Football Club Phénix de Versailles recevait l’Equipe Sans Frontières de Paris La Chapelle au stade de Jussieu. Nous avons fait 4 mi-temps de 25 minutes, très disputées. Le Phenix avait aligné 21 joueurs qui se sont relayés à chaque mi-temps. La première mi-temps a été arbitrée par Gérard, arbitre bénévole de la FFF qui avait découvert cette rencontre grâce à un article du Parisien (voir ci-dessous).
Belle rencontre qui a vu la domination de Paris qui, au global, a marqué le plus de buts. Nous avons terminé par un goûter préparé par les Voisins Solidaires de Versailles, tous les enfants du quartier qui avaient assisté au match en ont profité.
Merci aux dirigeants et bénévoles de l’Association Sportive Versailles Jussieu qui nous ont permis d’accueillir cette équipe de Paris sur le terrain de Jussieu.
A noter la visite de BFMTV, reportage à venir…
Retrouvez l’article du Parisien en ligne ici ou ci-dessous.
Avec les beaux jours qui semblent enfin arriver, les matchs avec d’autres équipes vont reprendre pour le Football Club Phénix de Versailles. Plusieurs sont déjà d’ores et déjà programmés, y compris avec des équipes qui se montent sur le même modèle que le nôtre (nous sommes toujours fiers de partager notre expérience). C’est donc reparti …
Mais ça continue : nous avons toujours autant de joueurs et de plus en plus de bénévoles , les entraînements se poursuivent chaque semaine, nous avons accueilli plusieurs nouveaux joueurs de divers horizons, pleins d’envie et de motivation, dont certains sont très bons au foot d’ailleurs. Mais vu du côté de nos joueurs, pas grand chose ne change : même si certains ont vu leur situation évoluer favorablement, beaucoup sont toujours dans l’incertitude et plusieurs ont été transférés en Province. C’est toujours pour nous et pour eux un déchirement, même si nous espérons que c’est aussi une chance pour eux de vivre dans un environnement plus bienveillant et moins cher.
Plus pénible, F. a été expulsé en Afghanistan alors qu’il était dans le club depuis sa fondation (mars 2017). Nous avons vécu quelques jours très difficiles avant son départ, chargés en émotion et F. a fait preuve de beaucoup de courage. Il a eu un droit à une ovation lors de son dernier match, nous avons fait une photo souvenir avec tout le club et il nous a fait parvenir une photo de lui en Afghanistan sur laquelle il arbore fièrement le maillot du Football Club Phénix floqué à son nom.
M. lui a craqué : la situation était trop difficile et devenait invivable. Après plusieurs années de voyage et de précarité, il a préféré laisser tomber et est retourné au Soudan où sa situation est loin d’être glorieuse mais où il est au moins près de sa famille.
Quelles épreuves pour ces jeunes gars, qui n’aspirent qu’à vivre une vie normale, avec du travail, un logement, une famille, le tout en liberté avec sérénité et sécurité.
Le Football Club Phénix est là pour leur apporter un peu de répit et de distraction après les moments difficiles qu’ils ont vécus dans leur pays, pendant leur voyage et ceux qu’ils vivent dans leur combat du quotidien sur le territoire européen.
C’est pourquoi, en plus de gérer ce club, tous les bénévoles luttent aussi pour l’amélioration de l’accueil des migrants et des réfugiés, contre le « délit de solidarité » et expriment leur inquiétude sur les conditions prévues dans le Projet de loi sur l’asile et l’immigration, notamment en participant aux États Généraux des Migrations via le Réseau Amy (Réseau pour l’Accueil des Migrants en Yvelines).
En ce mois de Mars 2018, le Football Club Phénix de Versailles fête sa première année d’existence !
Cinquante deux semaines avec 51 entraînements et autant de repas (il y a eu quelques semaines sans entraînement à cause des matchs, deux annulés à cause de la météo, mais jusqu’à trois entraînements la même semaine aux beaux jours), 8 matchs disputés, 123 gars inscrits, une vingtaine de bénévoles et joueurs occasionnels, et 1 200 visiteurs sur ce site ou sur la page Facebook.
Tout a commencé le 18 mars 2017 sur un petit terrain de Versailles avec une cinquantaine de gars pour un premier entraînement. De ce premier entraînement, il ne reste plus que 6 joueurs, dont seulement 2 à Versailles. Les 4 autres ont été transférés en région parisienne et mettent encore jusqu’à 4 heures de voyage aller-retour pour venir assister aux entraînements du Football Club Phénix de Versailles.
Au préalable, nous avions pris soin de faire des repérages de terrain, d’acheter un peu de matos (au moins des ballons et des chasubles), de trouver le nom du club (spéciale dédicace à Hervé), de s’assurer que ça ne posait pas de problème à un célèbre groupe de musique qui a un nom analogue, de mettre au point 4 ateliers de détection et de faire 4 jours de pré-inscriptions, avec un succès incroyable puisqu’on avait atteint les 62 inscrits. Heureusement qu’ils ne sont pas tous venus au premier entraînement.
Qui aurait imaginé qu’on tiendrait un an, sans vrai entraîneur, avec un turn-over constant, les conditions météo parfois difficiles, le ramadan, les vacances des bénévoles, sans créneau attitré, les transferts et les renvois, les petites blessures aux jambes et les plus grosses à l’âme ?
Mais le soutien des clubs locaux et d’un restaurateur (voir notre page Partenaires), la motivation de nos bénévoles, les couvertures médiatiques, les belles rencontres au bord du terrain, nos adversaires qui nous ont toujours accueillis avec bienveillance, l’intégration de 6 joueurs dans des clubs FFF et surtout l’envie et l’enthousiasme de nos joueurs font que nous sommes encore là.
Vive le sport ! Vive le Football Club Phénix de Versailles !
Cette interview d’Ali S. inaugure notre collection de témoignages qui s’enrichira au fil des semaines.
A droite, avec son cousin Annour
“Des sacs, des cailloux, des habits… Quand j’étais enfant nous fabriquions mes amis et moi des poteaux avec ce qui nous tombait sous la main. On jouait dans une ruelle, à côté de la grande route qui traverse le Troisième arrondissement, ce quartier de Bangui, la capitale de Centrafrique, où j’ai grandi.
Le quartier du 3ème arrondissement
En primaire, nous allions à l’école de 6h à 12h ; l’après-midi nous avions donc tout le temps de penser au football. Un jour, quand j’étais adolescent, un des entraîneurs du FC Koudoukou est venu nous voir jouer.
Deux vues de Bangui
Il m’a repéré et proposé de venir m’inscrire au club. Mais la saison était déjà commencée depuis longtemps, je ne pouvais pas intégrer l’équipe 1. L’année suivante, j’ai fait partie du groupe des 23 joueurs, mais j’ai surtout joué des matches amicaux. Pour le championnat, j’étais souvent sur le banc. Le poste que je préfère, c’est n° 6, milieu axial et récupérateur. Mais en 2013, j’ai dû fuir mon pays à cause de la guerre entre les milices de la Seleka (musulmans) et celles des anti-balaka (chrétiens). J’étais alors en danger de mort. Jusqu’au printemps 2017 et le moment où j’ai rejoué avec le Phénix de Versailles, je n’ai plus touché un ballon. Pendant cette longue période, je pense avoir perdu un peu de ma technique et de ma condition physique. J’ai commencé à retrouver mes sensations avec le Phénix.
En action sous le maillot du Phénix, contre le FC Coignères
En Centrafrique, il y a un joueur que je préfère, c’est Moussa Limane, que l’on surnomme “Hélico”. Je le connais personnellement, c’était un voisin de mon quartier. Il joue maintenant en équipe nationale et évolue à l’étranger, au Kaspyi FC, en 2e division du championnat du Kazakhstan. En juillet 2017, il a même été élu meilleur joueur de la saison. Il a dédié son trophée à la Centrafrique (1).
Moussa “Hélico” Limane
Mon équipe préférée, c’est le FC Barcelone.
Au niveau international, le joueur qui m’a beaucoup impressionné, c’est Thierry Henry. Je voyais tous ces buts à la télé lorsque j’étais plus jeune. Je me souviens particulièrement de celui qu’il a inscrit en Coupe du monde contre le Brésil, en 2006, sur un coup-franc de Zinedine Zidane.
Le but de Thierry Henry contre le Brésil en 2006
J’aime aussi beaucoup Xavi Hernandez, l’ancien capitaine de Barcelone. Quelqu’un qui joue d’abord pour l’équipe, et fait beaucoup de bonnes passes. Un joueur modèle, pour moi.
Xavi Hernandez, capitaine mythique du FC Barcelone
J’ai été transféré à Riec-sur-Belon en janvier dernier, je joue maintenant dans le club local, où j’ai une licence.
(1) «C’est avec grand honneur que je partage ce trophée de meilleur joueur du championnat avec toute la nation centrafricaine, sans distinction. Que tu sois chrétien ou musulman, on n’a qu’un seul pays. Laissons la haine, cultivons la paix pour que notre pays aille de l’avant» Moussa ‘Hélico’ Limane, 2017
Ce mercredi 24 janvier 2018 restera dans la mémoire de beaucoup des joueurs du Football Club Phénix de Versailles, en bien pour 11 d’entre eux ou en très mauvais pour 2 autres.
En effet, nous avons eu la confirmation qu’un de nos joueurs a été expulsé en Italie. Tout est allé très vite, trop vite : A. avait rendez-vous lundi à la préfecture de Police de Paris, dans le fameux 8e bureau (nous n’apprendrons son nom et sa réputation qu’après). Un des bénévoles du club et un autre joueur l’accompagnent pour le rassurer, l’inciter à refuser le transfert et assurer la traduction. Après une longue attente, il est reçu quelques minutes et finit par être menotté et emmené au CRA de Vincennes. Nous n’aurons plus de nouvelles de lui jusqu’à ce mercredi, où nous apprenons qu’il a été renvoyé en Italie, son pays de Dublin. Il n’a pas dû/pu refuser d’embarquer.
Quant au second des malheureux, il a appris ce mercredi que son statut de réfugié a été refusé par l’OFPRA. Imaginez sa déception…
Pour les 11 chanceux, la Fondation PSG nous a offert des places pour assister au match PSG-Guingamp de ce mercredi à 18h30. Nous avons reçu les places le mardi à 16h00. Nous, bénévoles, avions donc 26 heures pour choisir les joueurs à emmener et pour organiser le déplacement Versailles-Paris, malgré l’ambiance morose, sachant que nous avons aussi un travail en journée.
Très rapidement, onze joueurs nous confirment leur intérêt et leur disponibilité. Nous envoyons la liste des 11 et 2 accompagnateurs à la fondation mercredi à 11h00, qui nous édite rapidement les billets. À 13h00, un joueur nous annonce qu’il a un rendez-vous. À 14h00, nous lui trouvons (facilement) un remplaçant : c’est un de nos joueurs qui dort dans un gymnase à Paris depuis son expulsion de Versailles. Nouveau mail à la fondation, qui édite en moins d’une demi-heure le billet avec le nouveau nom.
En fin d’après-midi, tous les gars prévus sont au rendez-vous et à l’heure à Versailles, avec Pass Navigo et récépissé en poche. C’est le début des séances photos. Après une inquiétude sur la possibilité de prendre le RER C jusqu’à Javel à cause des inondations de la Seine, nous finissons par embarquer dans le RER puis le métro. Les deux joueurs qui étaient sur Paris nous retrouvent en chemin et on approche du Parc des Princes. Nouvelle séance de photos devant le stade et on se sépare en deux groupes, les places que nous avons ne sont pas contiguës car elles ont été offertes par des abonnés du PSG à la Fondation, et la Fondation nous les a offertes. Une vraie chaîne de solidarité.
Le reste se passe de commentaires : les yeux qui brillent, six buts pendant le match, des supporters du PSG qui mettent une ambiance de feu, des chants repris en cœur, 1 200 photos prises par nos gars (estimation !), des cris de joie pour chaque but marqué et des sourires sur tous les visages.
Retour à 22 h 00 à Versailles où une autre de nos bénévoles nous attend avec des sandwiches et des fruits. Les gars attrapent le dernier bus pour rejoindre leur centre, sans oublier de nous remercier pour ce moment inoubliable.
Merci à la Fondation PSG et à ses collaboratrices qui ont fait preuve de professionnalisme et d’une grande disponibilité, et aux abonnés du PSG qui ont rendu heureux 11 réfugiés venus d’Afghanistan, du Soudan, de Guinée et de Centrafrique, au moins le temps de quelques heures, leur faisant un peu oublier leur situation difficile et les mauvaises nouvelles qui s’accumulent ces jours-ci.
Bien-sûr, nous espérons avoir l’occasion d’emmener nos autres joueurs lors d’une prochaine rencontre, au Parc des Princes ou ailleurs…
En ce début d’année 2018, l’aventure du Football Club Phénix de Versailles, une équipe tout terrain, continue à déployer toute une palette d’émotions et de sentiments, qui oscille entre joie, colère, espoir, fierté, déception, enthousiasme, tristesse et solidarité.
Depuis le début de l’aventure (début 2017), grâce aux partenariats engagés avec les clubs de la région de Versailles, mais surtout grâce au bon niveau et à la forte motivation des jeunes en question, déjà 5 des joueurs passés par le Football Club Phénix ont pu intégrer des clubs de la FFF (Fédération Française de Football) dans les Yvelines ou ailleurs. Deux sont encore sous le coup de la redoutable procédure Dublin, deux sont en procédure normale et un a déjà le statut de réfugié. Nous les avons accompagnés dans leurs démarches (fiche d’inscription, accompagnement à la visite médicale, prêt pour la licence) et nous continuons à les suivre avec fierté, certains mettent un point d’honneur à continuer à s’entraîner avec nous quand leur planning le permet.
En ce mois de janvier 2018, c’est avec tristesse que nous perdons deux éléments forts de l’encadrement du club, pour de bonnes raisons, puisqu’ils partent vivre de nouvelles aventures.
Max était médiateur dans le centre d’hébergement de Versailles d’où sont issus la grande majorité de nos joueurs. Il a été pendant plusieurs mois un relais important et une référence pour les garçons. En plus, Max a pris un nombre impressionnant de photos qu’il a pris soin de donner à chacun des joueurs qu’il connait et qu’il nous a autorisé à diffuser sur ce site. Grand merci à lui.
Alice est arrivée en septembre 2017 à Versailles. A 22 ans, elle venait de terminer une mission humanitaire en Guinée. Elle n’a pas attendu deux semaines pour chercher une association à aider près de chez elle et c’est avec chance qu’elle a rejoint le collectif Voisins Solidaires de Versailles qui héberge le Football Club Phénix. Sa connaissance de l’Afrique et du football, sa jeunesse, son ouverture d’esprit et son dynamisme ont été très appréciés par les joueurs et l’encadrement. Un peu comme nous tous, Alice a tout fait au sein du club : entraîneuse, arbitre, cuisinière, confidente, aide-soignante, chauffeuse… Elle s’est vite rendue incontournable et a été très vite intégrée, particulièrement par les Guinéens, très impressionnés de voir une frêle jeune femme leur parler en poular, une des nombreuses langues qu’Alice maîtrise.
Alice et Max vont manquer à l’ensemble des membres du club, ils auront toujours une place dans le cœur des joueurs et des encadrants.
La semaine dernière, nous avons eu la visite d’un ancien du club, qui, passant quelques jours à Paris, a tenu à venir jouer dans son club du temps où il était à Versailles. C’est toujours une joie de revoir les anciens transférés en province, de voir comment ils ont progressé, en français et des fois aussi au football. Certains se sont remplumés, ont pris en maturité et en confiance en eux, c’est toujours agréable.
La colère s’exprime en raison des expulsions imminentes hors de France que subissent plusieurs de nos joueurs, soit vers l’Italie ou l’Allemagne, soit carrément vers l’Afghanistan pour deux d’entre eux. Tant d’énergies, de combats et d’espoirs gâchés par de simples décisions, souvent complètement absurdes. Les gars ne réagissent pas tous de la même manière, certains gardent la foi, d’autres se résignent, certains s’enferment, d’autres continueront à se battre, même après avoir pris l’avion.
Expulsions également de deux autres jeunes de leur hébergement, sans proposition de solution de rechange, mettant à mal l’hébergement inconditionnel, aussi appelé accueil immédiat et inconditionnel en hébergement d’urgence pour les demandeurs d’asile. Bien-sûr, nous faisons notre possible pour leur trouver des solutions et leur éviter de se retrouver à la rue, ce qui malheureusement arrive pour certains d’entre d’eux.
À la rue ou hors de France, nous avons une pensée particulière pour ces jeunes.
Pas mal de transferts en ce mois de janvier, les gars doivent changer d’hébergement en quelques jours, pour certains à Marseille, pour d’autres en Bretagne. Pas de logique apparente dans les transferts, si ce n’est qu’ils concernent particulièrement les gars en procédure normale (de demande d’asile). L’équilibre du club est ébranlé à chaque départ, la déception est réelle, tant pour ceux qui partent, que pour ceux qui restent. Nous essayons de les convaincre qu’un transfert en province peut être bénéfique pour eux, meilleure prise en charge, meilleures conditions d’hébergement (chambre à quelques-uns et pas dortoir, chambre qui ferme à clef, liberté d’aller et de venir…), meilleur suivi… Mais les derniers entraînements avant leur départ et les adieux sont déchirants. Heureusement, nous gardons le contact sur les réseaux sociaux.
Malgré tout, la motivation et l’enthousiasme des joueurs et des bénévoles sont toujours intacts. Malgré le froid, la pluie et les dures réalités de leur conditions, les entraînements se poursuivent, nous avons toujours des rencontres programmées dans les jours à venir, et nous avons beaucoup de nouveaux arrivants, particulièrement des Tibétains.
Et les signes de solidarité et de soutien continuent chaque semaine, que ce soit par le biais de nos partenaires, ou bien par les messages de soutien sur Internet ou au bord des terrains. Nous avons beaucoup de dirigeants et joueurs de football ou de rugby de Versailles qui nous abordent spontanément pour s’informer, nous remercier, nous donner des crampons ou des vêtements de sport ou faire des tournois sur les différents stades de Versailles que nous côtoyons (on pense les avoir presque tous faits…).
Merci à vous tous qui nous suivez et nous encouragez, vous êtes notre force.
Avec deux matches en nocturne, le Phénix a vécu une fin d’année 2017 animée chez des adversaires dont le sens de l’accueil a réchauffé nos joueurs peu habitués à se confronter au froid.
Le 30 novembre, l’équipe se déplaçait à Rueil-Malmaison chez l’Association Sportive et Culturelle de BNP Paribas, un club inscrit en championnat FSGT (Fédération Sportive et gymnique du Travail). Une neige abondante, que certains voyaient pour la première fois, accompagnait le déplacement jusque dans la ville des Hauts-de-Seine et laissait craindre le pire pour le déroulement de la rencontre. Mais à l’arrivée à Rueil, coup de pouce du destin : les flocons cessèrent de tomber et la partie put se dérouler sur un terrain recouvert d’une fine pellicule blanche. Un match revigorant, où les footballeurs du Phénix, pourtant peu habités à jouer à 11 sur un grand terrain, firent preuve d’une cohésion enviable et d’une belle réactivité, comme en témoigne le score final (7-6, et la joie d’une courte victoire ajoutant au plaisir d’être là, avec des buts de Adel, Annour, Ismaël, Zaïnoul et Khalid).
Le match a donné lieu à un article bien documenté de l’hebdomadaire Toutes les Nouvelles de Versailles, déjà signataire par le passé d’un papier nous concernant.
À noter que l’appel au don sur Internet lancé il y a quelques semaines a permis d’offrir à une partie des joueurs bonnets, gants, collants etc, particulièrement bienvenus ce soir-là. Mais le Phénix manque encore d’équipements, dont des crampons, et fait appel aux bonnes volontés… et aux stocks non utilisés.
Le 14 décembre, le scénario climatique fut à peu près le même : pluie et vents à quelques dizaines de minutes du coup d’envoi, accalmie juste avant. Le Phénix visitait ce soir-là l’Association Sportive Versailles Jussieu pour la seconde fois, après un première rencontre en juin qui s’était achevée par une mémorable soirée dansante.
Toujours aussi amicaux et bienveillants, nos hôtes ne firent pourtant pas de cadeaux sur le terrain, puisque six buts furent inscrits au Phénix, qui en rendit tout de même 4 au compteur. Une partie alerte, au rythme soutenu, qui se conclut par un verre de l’amitié autour de pizzas revigorantes. A noter la visite des joueurs du club de Coignères, rencontré il y a quelques semaines, en déplacement jusqu’à Jussieu pour nous apporter des jeux de maillots. Vraiment sympa.
Esprit sportif, fair play et engagement étaient au rendez-vous lors de ces deux soirées. Nos joueurs ont grandement apprécié l’accueil et la solidarité de nos hôtes. Merci à ces deux équipes et leurs dirigeants.
Le calendrier du Phénix s’annonce chargé dès cette rentrée pour le Phénix, puisque Trappes, la Celle-Saint-Cloud, le Mesnil ou Meudon vont nous recevoir (dates à déterminer).
À tous, ami(e)s, sympathisant(e)s, accompagnateurs et accompagnatrices, observateurs, joueurs, joueuses ou dirigeant(e)s, le Phénix souhaite une bonne année 2018, pleine de passes décisives et d’ouvertures magistrales.
En novembre 2017, nous avions lancé une cagnotte en ligne pour équiper nos joueurs en prévision de l’hiver et leur offrir des chaussures dignes de ce nom. En effet, nous récoltons régulièrement des chaussures de foot auprès de nos divers clubs partenaires (nous en profitons pour les remercier à nouveau) mais malgré la générosité de ces clubs, nous n’arrivons pas toujours à contenter nos gars en terme de pointure.
Grâce à cette cagnotte, nous avons obtenu de quoi acheter des bonnets, des leggings, des gants, des chaussettes, des sous-maillots pour une trentaine de joueurs et quelques paires de chaussures. Cela nous a bien servi lors des derniers matchs, dont un sous la neige !
Découvrez ci-dessous une photo de quelques uns de nos gars équipés grâce à vous.
Antoine, Thomas et Simon, nos trois jeunes qui habitent Marly-Le-Roi ont encore frappé : lors d’une nouvelle course sur laquelle ils étaient bénévoles, ils ont récolté 20 € au profit du Football Club Phénix de Versailles. Nous en avons profité pour nous équiper d’une trousse de premiers soins, merci encore à eux !
Un dimanche matin de novembre 2017, le Football Club de Coignières nous accueille pour un match avec leur équipe vétérans. Le rendez-vous est tôt, 9h00, surtout pour un dimanche matin mais les gars sont motivés, ils sont une quinzaine.
On part à 5 voitures, un des joueurs de Coignières qui habite près de Versailles a accepté de faire un détour pour nous aider à véhiculer nos joueurs.
Arrivés à Coignières, nous sommes accueillis par Rachid et ses joueurs. Les gars sont très fiers d’étrenner leur nouveau maillot, c’est le premier match officiel avec le maillot bleu. On prête un maillot bleu à ceux qui n’en ont pas encore, et le match commence, 3 mi-temps de 30 minutes.
Échauffement et le coach Pascal fait tourner l’effectif. Les joueurs du Phenix Football Club donnent du fil à retordre à l’équipe de Coignières, ils arrivent même à se crier dessus entre eux 😉
Score final, 2-1 au profit de Coignières. Les joueurs sont un peu déçus par le score, ils se sont bien battus et ont tiré plusieurs tirs cadrés.
La matinée se termine par un super repas offert par le club de Coignières et nous repartons même avec un lot de vêtements de sport offerts par les joueurs.
Un super moment sous un ciel mitigé, presque sans pluie, mais un grand esprit sportif et beaucoup de fraternité.
Et la possibilité pour certains de nos joueurs de revenir pour un entraînement en équipe sénior pour une détection…